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13 November 2005

Pour une brève réponse à l’interview accordée au plus grand falsificateur de l’histoire de la loose :

En tant qu’éminent spécialiste de la loose (je suis moi-même titulaire d’une licence ès loose), j’ai été indigné par l’article de ce charlatan de Wladimirrrr Barrrrdarof. Laissez moi tout d’abord expliquer ce que la loose est véritablement, dans son essence même.
Ce n’est absolument pas, comme le prétend ce pseudo-specialiste, un état d’esprit mais bel et bien un état de fait. En effet la différence est énorme ; un état de fait à un caractère objectif et irréfutable tandis qu’un état d’esprit est purement subjectif et donc laissé à la seule appréciation de la personne.
Or la loose nécessite forcement une autre personne (et pour ne pas dire plusieurs) que le looser pour que celles-ci puissent apprécier la loose en question. On ne peut avoir la loose lorsque l’on est tout seul, c’est bien connu. On ne peut pas, par exemple, avoir la loose quand on se promène la braguette ouverte, seul chez soi. En revanche lorsque ceci se passe lors d’une réception, la loose subie sera retentissante (et d’autant plus si l‘on aperçoit les rayures de votre caleçon.
Sur ce sujet je vous renvoie à mon excellent ouvrage : la loose à une couleur.)

Ensuite, la distinction faite entre la loose puissante et la loose subite est totalement arbitraire et injustifiée. En effet, et l’on en revient à ce que j’ai dit précédemment, tout dépend du point de vu observé.
Pour reprendre son exemple de la tache de café (qu’il utilise d’ailleurs avec une mauvaise foi peu commune) l’intensité de la loose subie variera selon l’observateur. Selon que celui-ci soit son patron, un collègue, sa femme, son facteur, son chien, etc., les conséquences varieront.
Il serait donc illusoire de vouloir classifier la loose car celle-ci dépend essentiellement (et c’est là un de ses traits les plus caractéristiques) non du looser mais de celui (ou ceux) qui, part leur présence même, font de lui un looser.

Enfin, j’ajouterais que toute sa théorie de la repartie cinglante qui fait disparaître la loose est fausse car fondée sur l’hypothèse absurde (que j’ai d’ailleurs réfutée dans mon excellent ouvrage : la loose, mythe et réalité) que les looses antagonistes s’annulent.
En effet, il ne suffit pas qu’un looser démontre la loosité d’un autre looser pour qu’eux d’eux cessent d’en être. Leurs looses respectives, loin de s’annuler, s’additionnent.

Je conclurais brièvement par cette phrase tirée de mon excellent ouvrage : une brève histoire de la loose : « La loose n’est pas un phénomène de société, d’époque ou de classe, c’est une constante dans l’histoire de l’humanité ». J’en profite également pour renouveler les accusations portées contre le sociologue le plus ignorant de l’histoire de la loose, j’ai nommé Mr Wladimirrrr Barrrrdarof, expert ès fumisteries et théories douteuses. Non, la loose ne peut être réduite à l’interprétation tronquée et mensongère que vous en faites. Vive la science, vive la loose, et à bas l’obscurantisme !

Ivan Yourrrrrrritovitch, professeur d’université, spécialiste de la loose, essayiste, et exhibitionniste.

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